Oolong de haute montagne

Dans la langue vernaculaire du thé, les caractéristiques spécifiques et uniques de la région (sol, soleil, brume, techniques agricoles et processus traditionnels) donneront au thé un « sentiment d'appartenance ». A l’image des 1ers crus bordelais, les jardins de thé ont une réputation et un sens variétal spécifiques. Notre rôle en tant que mélangeurs est d'épouser soigneusement les aléas de chaque coffre à thé et, en petits lots, de corriger méticuleusement les « carences » du terroir de cette récolte de thé spécifique en le mélangeant avec d'autres cépages. L'altitude élevée (jardins au-dessus de 1000 m) affecte considérablement le caractère de l'infusion de thé - la notion de terroir (la "terre"). Les théiers cultivés en haute altitude auront un rendement plus faible car la plante pousse lentement dans des conditions plus difficiles, mais en conséquence, ils concentreront l'huile essentielle et les molécules aromatiques importantes dans chaque feuille. Les feuilles sont plus petites et plus tendres, produisant une saveur et un parfum très concentrés. Tout comme les thés verts et noirs, les oolongs sont définis par des bouffées de chaleur (1er printemps, 2e été et 3e automne). Nous préférons généralement les oolongs de 1ère et 2ème chasse et utilisons les oolongs de 3ème chasse uniquement pour des mélanges à oxydation plus élevée - une technique utilisée pour le mélange avec des darjeelings et d'autres thés audacieux et maltés pour des mélanges personnalisés.